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Le coin des artistes




OPALESCENCE SP

superbes créations de verre
pièces uniques signées, vitraux et miroirs pour la décoration intérieure,
fabriquées sur mesure & à la main selon la méthode tiffany


venez rendre visite à Sylvie dans son atelier
9 rue de l'abbé Groult, Paris XV



www.opalescence-sp.eu



Le sculpteur Olivier Graïne







Retrouvez les sculpltures d'Olivier Graïne sur le site internet

http://graine-sculpteur.net/f/start.html


EXPO autonme 2008 :
une exposition est programmée
du 19 novembre au 31 décembre 2008
au Centre Culturel Algérien rue de la Croix-Nivert, Paris XVème.




Philippe BORDAS,
un écrivain passionné de vélo !




Forcenés est un testament amoureux.

 Forcenés est sans doute le plus grand livre jamais écrit sur le cyclisme.  

  Le plus bel hommage rendu à un monde aujourd'hui menacé. 

  Une fresque sans équivalent.  

Chroniqueur à L'Equipe à l'époque de Pierre Chany, Philippe Bordas dit ce temps où le cyclisme, plus qu'un sport, était l'expression du génie populaire, une province naturelle de la littérature française. Le cyclisme se survit comme parodie. Son déclin coïncide avec la perte de substance de la langue et la destruction du paysage français.

Forcenés est la somme des réprouvés et des poètes venus au vélo pour forcer la vie.

Forcenés dit l'histoire des anarchistes venus au vélo et du lumpenprolétariat du temps de Rimbaud.

Forcenés parcourt l'histoire de France, de Jarry à Céline, de la répression de la Commune jusqu'au fracas des cités, de la découverte des montagnes jusqu'à l'étouffement du paysage dans le pullulement des ronds-points et des zones commerciales - la réquisition  des sols par l'universelle  banlieue.  

extrait du dernier livre de Philippe Bordas: FORCENES

DANS PARIS

"Le cyclisme après-guerre était un art parisien. Entre le Vel' d'Hiv'

et la vallée de Chevreuse, entre les clubs de renom et les ateliers
circulaient des forts en bouche. Casquette de biais, musette sur
la hanche, ils sillonnaient le pavé noir ; des mimiles, des tintins qui
échappaient au pouvoir sanitaire et au contrôle social. Ils avaient
les dents noires refendues de Marcel Cerdan. Ils n'avaient peur
de rien ; ils escaladaient le monde sur la plaque, les mains en
bas. Ils assénaient des vantardises qui touchaient au menton. Ils
avaient un stock de génie à disperser. Des Parisiens gros bec. Ils
jactaient même en course, lançant avant le sprint des proverbes
au couteau. Ils avaient la classe, la leur, et le poil lissé au
crasseux. Louis Caput
allait à leur tête, comme un homme
évident.


Les courses dans Paris faisaient des bals innombrables. Ils s'y
frottaient, l'œil en coin, chassant les jupes. Ils remettaient ça la
nuit sur l'anneau de bois du vélodrome ; les plus rapaces localisaient

les femmes larges avec le rang précis et le numéro.
Ils traversaient
la Capitale sous des applaudissements.

Maintenant qu'il n'y a plus d'ateliers, ni de pavés, ni de musettes,
ni de crasseux, ni de rombières à dépiauter, les courses dans
Paris
ont disparu. Il en reste une en bas de chez moi. C'est un
anneau à
virages serrés qui dessine une épingle de cravate sur le
boulevard Edgar Quinet, entre la base de la Tour Montparnasse
et le métro
Raspail où la troupe d'Action Directe s'était enfoncée
après avoir
plombé Georges Besse, le patron de Renault. S'y
rassemblent en mai des
coureurs de banlieue. Il y a une estrade
et un podium, il y a un
speaker avec un micro. Il y a des
Parisiennes dans les coins et des
Parisiens chez eux qui se
déplacent, un journal sous le bras.


Les coureurs sont ignorés. Malgré les mèches teintes, les
boucles et les faux diamants aux oreilles, malgré les dragons
tatoués au mollet et mille afféteries de turlupin, ils peinent à se
faire remarquer. Ils
sont invisibles.

Les passants remontent la rue de la Gaieté sans voir ces énervés
qui
les frôlent dans un râle. Des vies s'entrecroisent sans se
toucher. Le
jour est loin où les commerçants des rues se
fendaient d'une prime. Il n'y a plus de primes, mais une pièce
jaune sur le coin d'une table.
Une vieille dame tire sur la laisse.
Les échappés épargnent la vie
d'un caniche un peu lent à pisser.
Le serveur travaille sur l'arête du
trottoir ; il sert la bière d'un swing
tournant et caresse le peloton.

Il regarde des clients qui regardent des verres et ne voient pas de
course.

Le sprint advient dans le calme des restaurants où l'on sert déjà la
mozzarelle ; un Polonais gagne avec trois longueurs et six fois le
taux de fer acceptable pour un humain. Routine et tristesse, et le
soir silencieux. Cesse le crachin du micro. Des hommes en
survêtement
démontent les barrières. Les coureurs n'ont pas le
temps de se mouiller la face ; ils rangent le vélo dans le coffre et
filent dans
les lointains. La queue se forme devant le cinéma. Les
punks à chiens
retrouvent le chemin de la gare. Le vendeur
pakistanais descend au
métro agencer des kiwis. "
 
retrouvez le livre de Philippe Bordas
"FORCENES"
dans toutes les bonnes librairies...


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Mimi ROUSSIN
Chanteuse de Jazz, commédienne, actrice, danseuse, Mimi ROUSSIN est une artiste qui sait tout faire !

Ayant habité la rue Edmond Roger de 1984 à 2003, nous somme nombreux à avoir la nostalgie de ses douces vocalises qui enchantaient notre résidence.

Chaque année, elle nous fait le plaisir d'honorrer de sa présence notre petite fête des voisins qui a lieu en juin.


Tout au long de l'année, nous pouvons aller la voir dans les nombreux spectacles qu'elle joue sur Paris.




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