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sources :   PARIS histoire d'une ville - Les Atlas Hachette - 192 pages - année 1993
                    www.wikipedia.org
 

Le mur des fermiers généraux.

Les fermiers généraux étaient chargés de collecter les taxes alimentant les caisses du Royaume. Pour échapper aux taxes, de plus en plus de cabaretiers, aubergistes, bouchers et guinguettes s'installaient au-delà des postes d'octroi.

En 1783, les fermiers généraux obtinrent du gouvernement l'autorisation d'étendre de façon importante la superficie de Paris soumise à l'octroi et de construire tout autour une véritable enceinte pour que personne ne puisse y échapper.

Les commerçants de Montmartre, de Belleville et de Charonne furent intégrées dans la zone fiscale de Paris. Bercy, Vaugirard, Grenelle, Chaillot restèrent hors les murs.


La construction du mur des fermiers généraux provoqua un fort ressentiment des Parisiens, dont on garde le souvenir par la célèbre phrase "Le mur murant Paris rend Paris murmurant".

Non seulement, les Parisiens étaient atteints financièrement par cette barrière, mais, en outre, dans une ville où les murailles avaient disparu depuis un siècle, où l'on allait fréquemment boire dans les guinguettes extérieures et se promener dans les campagnes proches, c'était une atteinte brutale à des habitudes forts prisées.

L'architecte Claude Nicolas Ledoux a érigé une soixantaine de barrières d'octroi dans un style néo-classique, dont le coût élevé exaspéra la colère des parisiens et inquiéta le Ministre des Finances.

Devant la montée du mécontentement général et les dépenses trop importantes de l'architecte Ledoux, la monarchie préféra suspendre les travaux en novembre 1787. Ceux-ci ne seront jamais achevés.


La plupart des barrières d'octroi ont été détruites lors de la Révolution. Certaines existent toujours comme la rotonde de la barrière de la Villette (actuelle place Stalingrad), la barrière du Trône (place de la Nation), la barrière d'Enfer (actuelle place Denfert-Rochereau) et la rotonde du Parc Monceau.

Les grands boulevards qui renferment les neuf premiers arrondissements, le Paris du XVIIIe siècle, ont été construits sur l'espace libéré après la destruction du mur des fermiers généraux.
Lorsque l'on prend le métro aérien Etoile - Nation (ligne 2 et ligne 6), on suit à peu près le tracé du mur des fermiers généraux. Les grands boulevards étant les seuls axes de circulation suffisamment larges à l'intérieur de Paris pour permettre la construction d'un métro aérien, moins cher que le métro sous-terrain.


Annexion de la commune de Grenelle en 1860.


Les limites de la ville de Paris que l'on connait aujourd'hui datent de 1860.
A cette époque, sa superficie passa de 3 440 hectares à près de 8 500 par annexion de onze communes limitrophes et des fragments de treize autres, c'est-à-dire de tout le territoire situé entre l'enceinte des fermiers généraux (1784-1787) et celle de Thiers (1840-1845).

Le village de Grenelle était l'une de ces communes limitrophes annexées en 1860, auparavant séparées de Paris par le mur des fermier généraux passant sur le boulevard de Grenelle.


Construction du nouveau quartier de Grenelle par Léonard Violet.

Un groupe d'entrepreneurs, sous la direction de Léonard Violet, conseiller municipal de Vaugirard, fonde le quartier de Beaugrenelle. Situé entre la rue de la Croix-Nivert et la Seine, ce nouveau quartier comporte un réseau de voies se coupant à angle droit. Léonard Violet aménage de nombreuses places et parcs, pour aérer le quartier et le rendre plus agréable à vivre.


Le Vél d'hiv

Le Vél d'hiv fut construit en 1909, à l'angle du boulevard de Grenelle et de la rue Nélaton.
 
Les 16 et 17 Juillet 1942, Pierre Laval, à la tête du gouvernement de Vichy, mobilisa la police parisienne pour la déportation de la communauté des 27.361 juifs d'origine étrangère de la capitale. Pour la première fois, cette rafle concerne aussi les enfants et les femmes. "C'est une demande de Pierre Laval, principalement pour ne pas avoir à s'occuper de 4.000 enfants privés de leurs parents", précise l'historienne Annette Wieviorka (source : magazine à Paris - Printemps 2010). Un peu plus de la moitié des personnes inscrites sur la liste des arrestations pourront s'échapper, grâce à des voisins, concierges, amis, commerçants, anonymes ou policiers qui ferment les yeux. Mais le piège se referme sur 13.152 personnes. Lors de la "rafle du Vél d'Hiv", le temple de la fête populaire du vélo fut transformé en  un sinistre centre de détention. Sur les 4.115 enfants, aucun ne reviendra du camp d'extermination d'Auschwitz-Birkenau.
Dans les années d'après-guerre, furent organisés des tournois de boxe (Marcel Cerdan, Sugar Ray Robinson...), des épreuves équestres et même des défilés de mode.
Le Vél d'Hiv fut détruit en 1959.


Beaugrenelle et les tours du front de Seine

Georges Pompidou, en tant que Premier Ministre (1962-1968) puis en tant que Président de la République (1969-1974), a mené une politique urbanistique radicale, en faveur du tout automobile et des grandes tours. Sa vision  de la "modernité" était  de construire  le "Paris de l'an 2000"  avec des concepts architecturaux conçus dans les années 20 pour les grandes villes américaines.
On lui doit les Halles, le quartier Montparnasse, Jussieu, les voies sur berge, le Centre Pompidou, le Palais des Congrés, le quai de Bercy, les tours du front de Seine....

Le Paris historique a échappé à d'autres projets encore plus radicaux, tels la construction d'une autoroute à 8 voies sur le Canal Saint-Matin, encore des autoroutes rue Vercingétorix et boulevard Raspail, des tours partout et en tout genre !

Entre 1971 et 1973, deux urbanistes américains, Hazan Ozbzekhan et Howard Perlmutter,  rédigent  un rapport  à la demande du Délégué Général à l'Aménagement du Territoire de Paris. Leur conclusion est sans appel : "Paris est en train de devenir un sous-Detroit". (source Le Monde du 29 Août 1974, repris dans un article du 6 Mars 2008).

La disparition brutale du Président Pompidou en Avril 1974, remplacé par le Président Valérie Giscard d'Estaing, plus au fait des véritables enjeux de la modernité, permet au Paris historique d'échapper au pire.

Beaugrenelle est l'exemple type de " l'urbanisme pompidoulien ", avec ses constructions sur dalles, panacée des grandes opérations d'urbanisme en France lorsqu'il était au pouvoir et qui s'est révélé partout un échec. Cette architecture sur dalle consistait à libérer le maximum de place au sol au profit de la voiture et reléguer les piétons à un niveau supérieur.




Histoire de la rue Edmond Roger

La rue Edmond Roger a pris le nom de l'ancien propriétaire du terrain.

Après acquisition du terrain par le groupe belge La Séquanaise immobilière, la rue fut ouverte en 1927.

Les premiers immeubles furent mis à la disposition des locataires à partir de 1929.

En 1970, l'UAP absorbe La Séquanaise. 
Le seul vestige des 40 ans de présence de La Séquanaise rue Edmond Roger sont les S qui se dessinent sur les grilles en fer forgé des portes de nos halls d'entrées.

En 1996,  l'UAP met en vente les appartements de la rue Edmond Roger.

En 1997, le groupe Axa absorbe l'UAP et termine la mise en vente de tous les appartements.





Anciens habitants de la rue Edmond Roger et du quartier

Brigitte Bardot nait le 28 septembre 1934 au 5 place Violet, dans l'un des appartements en face de la caserne des pompiers. La famille Bardot déménagera quelques années plus tard, pour un appartement du XVIe arrondissement.

L'un des musiciens de La Souris Déglinguée,
groupe mythique du rock alternatif des années 80, a habité au 16 rue Edmond Roger au cours des années 90.
www.la-souris-deglinguee.com

Michel Polac a longtemps habité rue de la Rosière.







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