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Ces français qui changent les choses




source : Le Point -  13 Mars 2008 - Violaine de Montclos et Audrey Levy


LAURENT CHERISEY



--> "Passeurs d'espoir" - 2005 - 150.000 exemplaires vendus

Laurent et Marie-Hélène Cherisey ont fait le tour du monde, pour voir comment les populations locales cherchaient à résoudre leurs problèmes.
Ils en ont tiré en 2005 une série documentaire et un livre en deux tomes, vendus à 150.000 exemplaires.



--> "Recherche volontaire pour changer le monde"
- 2008

Sur le même principe que "Passeurs d'espoir", Laurent Cherisey a entrepris cette fois un tour de France des gens qui tentent, à leur échelle  parfois minuscule, de "changer le monde" . Et qui y parviennent. Le livre n'a rien d'une litanie des saints et tire plutôt vers le mode d'emploi pragmatique. Ces histoires d'individus qui, à partir d'une idée simple, ont réussi, dans des domaines aussi différents que l'exclusion, le développement durable ou le handicap, à changer concrètement la donne, sont ébouriffantes. Parce qu'elles donnent le sentiment que le monde est encore malléable. Parce qu'elles démontrent que là où le politique échoue la société civile, discrètement, triomphe.




REPORTERS D'ESPOIRS


Reporters d'Espoirs est une association qui décerne un prix et publie chaque année un recueil d'articles traitant de sujets qui débouchent sur des solutions.
Depuis Avril 2007, Reporters d'espoirs est aussi une agence de presse chargée de fournir les médias en informations susceptibles d'alimenter des sujets positifs. Le numéro de Libération paru le samedi 29 Décembre 2007, réalisé avec Reporters d'espoirs, recensait une dizaine d'expériences développées par des auteurs anonymes - entreprises, associations, collectivités ou particuliers - et répondant à un problème d'intérêt général. Résultat : des ventes en augmentation de 22 %, et 25  % de recettes publicitaires supplémentaires.
Même succès pour des programmes de télévision fabriqués avec Reporters d'espoirs, comme "Avenue de l'Europe" sur France 3. L'émission montrant l'action de deux communes du Nord pour lutter contre l'obésité des enfants a par exemple obtenu quatre points de plus que l'audience moyenne. Reporters d'espoirs alimente de plus en plus de médias, comme les Radios chrétiennes francophones (RCF), mais aussi le site d'information Rue89 ou Dimanche Ouest-France.





YANN ARTHUS-BERTRAND

Le site de cette personne qui sait nous faire partager les beautés de la nature et les enjeux environnementaux d'aujourd'hui, c'est par ICI !





GERARD KLEIN

Dans son livre "J'ai rencontré des gens formidables", Gérard Klein raconte comment, avec sa femme et sa fille, il est allé à la rencontre de gens qui essaient de faire vivre des projets d'entraide et de solidarité à travers le monde.
Pour son éditeur, Philippe Robinet, "Le livre de Klein est emblématique. Il a arrêté la télé au sommet du succès pour faire un tour du monde afin de venir en aide aux auteurs de belles initiatives et les faire relayer par les médias auxquels il a acès.






"CARNETS DE CAMPAGNE"


L'émission "Carnets de campagne" sur France Inter est fondée sur le principe de "dénonciation positive" : aux auditeurs de désigner leurs voisins à l'origine d'une initiative utile qui mérite d'être connue.
Le responsable de l'émission, Philippe Bertrand, déclare : "Les dénonciations ont abondé de toute la France. Nous avons eu plus de 8.000 propositions en une saison. Nous avons été frappés par un taux d'initiatives inimaginable en réaction à une réalité quotidienne sombre."






www.reseaucocagne.asso.fr


Lorsqu'il prend possession de son premier terrain, en 1991, avec ses bêches, ses arrosoirs et sa bande de gars en réinsertion, les villageois le prient d'aller mener son projet farfelu ailleurs.
Moins de 20 ans plus tard, la réussite de ses jardins de cocagne est devenue un cas d'école pour tous les entrepreneurs sociaux. Sur un concept a priori candide, "il faut cultiver son jardin", cet ancien éducateur a gagné d'un coup trois paris :
* Réinsérer des populations en voie de marginalisation par le travail de la terre.
* Produire des fruits et des légumes bio, à proximité des consommateurs.
* Responsabiliser les consommateurs en passant par des intermédiaires : en adhérant à Jardins de cocagne, on s'engage à acheter d'avance la récolte, qui vous parvient chaque semaine en panier individuel.
Le réseau Cocagne de Jean-Guy Henckel, qui compte début 2008 près de 15.000 familles d'adhérents consommateurs en France, est en train d'essaimer partout dans le monde.






www.missionpossible.asso.fr

Claude Beau est magistrate, ancienne juge des enfants et ne se résout pas à l'explosion de la délinquance juvénile.
Plutôt que de jeter les jeunes en cellule, elle veut les rattraper par le col avant qu'ils ne se noient. Repérer au plus tôt ceux dont le jeu est faussé d'avance, parce qu'ils peinent à trouver leur place dans le système scolaire, parce qu'ils n'ont pas de repères familiaux. Pour eux, l'avenir n'est pas gagné, mais il n'est pas encore perdu. Alors Claude Beau invente Mission possible.
Un premier centre ouvre en 2002, dans le 19e arrondissement de Paris. Vingt-cinq enfants de 6 à 12 ans, envoyés par les instituteurs du quartier, sont pris en charge, trois heures par jour, après l'école.
Ils sont encadrés, soutenus scolairement, intéressés à un projet collectif et évalués tous les six mois, avec leurs parents.
Deux ans plus tard, 90 % d'entre eux ont été remis sur les rails : le succès dépasse toutes les espérances. Depuis, cinq sites ont ouvert sur le même modèle, et Claude Beau projette d'en installer dans tous les quartiers sensibles.







www.passserellesetcompetences.org

Dans une autre vie, il était chasseur de têtes. D'un côté, des associations humanitaires et sociales minées par des problèmes administratifs, juridiques ou informatiques, qu'elles n'ont ni les moyens financiers ni la capacité de résoudre.
De l'autre, des actifs par forcément prêts à tout plaquer pour changer le monde, mais soucieux de donner du sens à leur vie profesionnelle. Le principe de son association Passerelles et Compétences, créée en 2002, est tout simple. "Les associations nous sollicitent pour un problème concret, une rédaction de contrat, un souci de comptabilité, une campagne de communication, et nous sélectionnons, parmi les volontaires inscrits chez nous, le professionnel capable de le résoudre vite et bien."
En six ans, près de 600 missions ont été menées bénévolement par des avocats, des informaticiens, des directeurs de communication ou de ressources humaines.
Les associations gagnent en efficacité, les professionnels trouvent un sens à leur compétence, et l'idée de Patrick Bertrand connaït un tel succès qu'il vient lui-même de quitter son travail pour se consacrer à temps plein à son nouveau rôle d'intermédiaire.



Didier Bonnet "allume la lumière" dans les quartiers nord de Marseille

"Je viens pour allumer la lumière". Dans les quartiers nord de Marseille, Didier Bonnet est connu pour ça : son franc-parler, son art de mettre les pieds dans le plat. Depuis 25 ans, ce quinquagénaire crée des emplois dans les "cités" en confiant aux habitants l'entretien de leur cadre de vie.
Sa petite société de nettoyage procure des emplois en CDI, à temps pleins, payés au moins au smic. Il intervient essentiellement dans le secteur privé : ses clients sont des syndics de copropriétés, plus rarement des régies HLM. Pour agir, Bonnet prône les circuits courts, les microprojets - "tirer une droite entre l'Etat et le terrain en évitant les effets clientélistes".
"90 % de mon chiffre d'affaires est rebasculé dans les salaires. Et ça retombe dans les quartiers. Ca permet aux gens de payer leur loyer. Les syndics devraient avoir conscience de ça. Mais, malheureusement , quand nous sommes en concurrence avec d'autres sociétés qui n'ont pas les mêmes pratiques en terme de salaires et d'insertion sociale, ils choisissent surtout le moins cher."
L'entreprise, créée sur le modèle des régies de quartier, recrute sur place  des chômeurs, leur confie l'entretien  des bâtiments. La cité revit, les habitants, responsabilisés, retrouvent un environnement salaubre.
Quand sa société devient saine économiquement, Didier Bonnet donne les clefs aux quarante salariés. Il est intervenu ainsi à Belelvue, Bricarde puis Kallistré.
source : Virginie Félix - Le Point 2008

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